et la construction de lignes nouvelles LGV uniquement là où cela est nécessaire.


Il faut reouvrir le débat sur tout l'aménagement ferroviaire du centre de la France comprenant le Limousin ce qui n'a pas été le cas ni pour le débat LGV LP ni pour le débat POCL.

 

La perspective, qui ressort des études de RFF, annoncée par le ministère des infrastructures du transport dans une lettre aux financeurs de la LGV Limoges Poitiers, d'une réduction drastique du nombre de trains sur la ligne POLT (Paris Orléans Limoges Toulouse) passant de 11 allers-retours actuellement à 4 allers-retours, tous omnibus, condition obligatoire pour rendre viable le projet LGV Limoges-Poitiers a provoqué une véritable levée de boucliers.

Les prises de positions, depuis que cette lettre a été dévoilée, vont toutes dans le même sens.

tous sont scandalisés: que six membres du comité des financeurs qui soutiennent le barreau Poitiers-Limoges, puissent avoir le pouvoir de décider de « casser » la ligne classique Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) en la ''siphonnant'' pour accroître un hypothétique taux de rentabilité pour la LGV Poitiers-Limoges, cela semble inconcevable.

Comment une telle décision de saborder la ligne POLT peut-elle être prise hors d’un débat qui ne peut être mené que dans les instances démocratiquement élues ? Comment six collectivités peuvent-elles engager 4 Régions, 12 départements et l’ensemble des communes concernées, représentant plus de trois millions d’usagers de la SNCF? Il y a là une question démocratique majeure!

Cela n’a pas fait l’objet du débat public de 2006 sur le projet LGV Poitiers-Limoges, n'a jamais été abordé dans les territoires concernés et ne peut donc être tranché sans la réouverture du débat public élargi à l'ensemble des territoires du Centre de la France y compris le Limousin, incluant les réseaux ferroviaires de ces régions, le statut national du POLT et les différents projets de LGV, Poitiers-Limoges et POCL (Paris Orléans Clermont Lyon).

En installant, en octobre dernier, la commission « Mobilité 21 » chargée de faire le tri dans les trop nombreux projets LGV inscrits dans le SNIT (Schéma National des Infrastructures de Transport), le Ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a demandé de prendre en compte « la priorité que le Gouvernement entend donner aux transports du quotidien et à la rénovation des réseaux existants ».

Afin que cette priorité devienne une réalité,

Sur la ligne POLT, il faut investir afin de mettre Limoges à 2h20 de Paris (et Châteauroux à 1h30 de Paris) : c’est possible sans LGV !

Il est temps d’en finir avec le « tout LGV » : ni la LGV Poitiers-Limoges (qui coûterait 2,4 milliards d’euros) ni une LGV de 500 kilomètres Paris-Orléans-Clermont-Lyon (au moins 12/14 milliards d’euros) ne sont des projets de notre époque ;

Pour 3 fois moins cher, il serait possible de mettre Limoges à 2h20, Montluçon à 2h20, Clermont à 2h30 de Paris.

Une modernisation conséquente de l’ensemble du réseau « cœur de France » serait capable de rendre un service ferroviaire plus efficace alliant vitesse convenable, confort , régularité tout en maintenant des prix raisonnables pour les voyageurs !

Depuis deux ans, à l'initiative des élus écologistes des Régions Iles de France, Centre, Auvergne, Limousin, Rhône-alpes et Poitou Charentes, un groupe de réflexion, regroupant élus, associations d'usagers, experts de RFF et de la SNCF, travaille à un projet alternatif axé sur la modernisation, voire la réouverture de lignes existantes et la construction de lignes nouvelles LGV uniquement là où cela est nécessaire, notamment pour désengorger les grosses agglomérations comme, par exemple, un axe en Y renversé pour sortir de Paris, à l'image d'un projet avancé en son temps par les syndicats cheminots des Régions concernées.

Ce projet, basé en premier sur la modernisation de l'existant, répond au souhait de la grande majorité des usagers de la SNCF qui demandent une régularité et un confort, il pourrait être réalisé par étape et sans délais, alors que les projets LGV, en raison de leur coût, aussi bien pour Poitiers-Limoges que pour le POCL et sa liaison sur le POLT, risquent d'être repoussés à un horizon de trente ans, avec d'ici là le risque pour nos territoires de devenir des déserts ferroviaires.

Voir la carte du projet mis en débat qui fut présenté dans des conférences de presse à Orléans, châteauroux et Brive

l'ECHO a rendu compte des conférences de presse en cliquant ici pour Brive pour Châteauroux….........

 

Halte au sabotage des trains du quotidien, TER et POLT : NON à la LGV Limoges Poitiers

ensemble pour obtenir l'abandon du Projet LGV

 

Chaptelat ce mardi 8 janvier, tous les opposants à la LGV Limoges Poitiers se sont retrouvés pour préparer la manifestation du 9 février à la Gare de Limoges

Il est maintenant temps de rassembler les forces pour faire prendre définitivement en compte les alternatives au projet LGV Limoges Poitiers.

le 9 février 2013 à Limoges

 Des cortèges de véhicules décorés partiront des communes impactées et convergeront sur la gare de Limoges où le RDV est fixé à 9h30 pour accueillir les Poitevins, les gens du Lot, de Creuse et de l'Indre qui arriveront en TER

  • Accueil des délégations

  • Départ manif 10h15 vers la mairie de Limoges

  • Cortège voitures décorées et piétons : gare, av. du G. de Gaulle, place Jourdan, rue Jean Jaurès, bd. Louis Blanc, Hôtel de ville

  • Arrivée 11h15

  • Prises de paroles sur le perron de l'Hôtel de Ville de Limoges

  • Retour à la Gare

Plusieurs projets de grands travaux menacés

Le gouvernemement a nommé une commission pour lister les projets d'infrastructures indispensables. Ses dix membres ont six mois pour remettre leur rapport. la ligne LGV Limoges-Poitiers sur la sellette.

lu sur Le Figaro :18 octobre 2012 Quels projets de lignes TGV seront abandonnés? Quelles nouvelles autoroutes ne sortiront jamais de terre? Mercredi, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, ne s'est pas prononcé sur ce sujet. En revanche, il a lancé les travaux d'une commission chargée de faire le tri parmi les projets d'infrastructures «listés» dans le Snit (Schéma national des infrastructures de transport) en juillet 2010. L'État et les collectivités locales n'ont en effet plus les moyens de financer les 245 milliards nécessaires pour réaliser sur vingt ans cet énorme plan.

«La période a changé», a pudiquement résumé Frédéric Cuvillier. Au début de l'été, le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, avait été beaucoup plus direct à propos des lignes TGV: «Le gouvernement n'aura pas d'autre choix que d'abandonner certains projets, expliquait-il. Il faudra élaguer.» En fait, les seules nouvelles lignes TGV certaines d'aller au bout sont celles où le groupe chargé de leur construction a été désigné (la liaison Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes, le contournement Nîmes-Montpellier et le dernier tronçon du TGV-Est vers Strasbourg).

Pour le reste, qu'il s'agisse d'autoroutes, de lignes TGV ou de canal, l'État devra faire une croix sur certaines liaisons. La commission composée de six parlementaires et de quatre experts a six mois pour dire quels sont les projets prioritaires et ceux qu'on peut laisser tomber. «Les mots clés de notre mission sont élagage, hiérarchisation, planification et programmation», explique Philippe Duron, député PS et président de l'Afite (Agence de financement des infrastructures de transport) qui sera le rapporteur de cette commission.

Les projets les plus menacés? «Ceux qui n'ont jamais existé que sur le papier», a glissé Frédéric Cuvillier, refusant de donner des exemples. D'autres, qui ont fait l'objet de multiples études, risquent eux aussi de ne jamais aller au bout. À commencer par le canal Seine-Nord, qui coûterait 6 milliards et non plus 4,7 milliards comme on le pensait initialement. «Pour boucler le financement, il faudrait que l'Union européenne apporte 40 % des fonds, soit plus de 2 milliards, ce qui semble hautement improbable», glisse un expert.

Parmi les projets de TGV, un seul (Bordeaux-Toulouse) semble indiscutable. Tout simplement parce que les collectivités locales de la région Midi-Pyrénées n'ont financé la liaison Tours-Bordeaux qu'à condition que le TGV arrive un jour dans la Ville rose. La ligne Lyon-Turin (plus de 10 milliards) conserve aussi ses chances. «Hollande pourrait la faire pour se rapprocher de Mario Monti et disposer d'un allié face à Merkel», note un observateur. En revanche, la liaison Poitiers-Limoges où les prévisions de trafic sont faibles a du plomb dans l'aile. Comme Nice-Marseille, où il n'y a pas de consensus des élus. De même la prolongation de la liaison Tours-Bordeaux jusqu'à l'Espagne semble compromise, car elle ne fait pas l'unanimité dans le pays basque. Sur le réseau routier, les remises en cause risquent d'être nombreuses ; à l'époque du tout développement durable, les autoroutes n'ont pas la cote. Parmi les projets les plus menacés: les autoroutes Lyon-Saint-Étienne et Toulouse-Castres étaient réalisées, ou encore l'achèvement du périphérique de Caen.