Un décret du 5 décembre 2016 charge M. Delebarre d'une « mission temporaire ayant pour objet 

l'amélioration de l'accessibilité de Limoges, du Limousin et des territoires limitrophes. »

Il est intéressant d’avoir un interlocuteur ; dommage que ce soit dans un contexte de crise politique et de fin de règne ! D’ailleurs le code électoral, auquel se réfère ce décret, n’autorise que pour six mois maximum les parlementaires à exercer une mission qui leur est confiée par le Gouvernement. M. Delebarre va donc devoir aller vite avec sa petite voiture. Les bouchons à l’entrée nord de Limoges devraient l’édifier.

Le décret de nomination n’évoque pas la LGV mais l’accessibilité, ce qui sous-entend une étude comparée des moyens ferroviaires dans leur ensemble (trains d’équilibre du territoire et TER notamment) et des moyens routiers et aériens.

Pour le ferroviaire, la CRI demande à M. Delebarre de rénover, mais aussi d’améliorer la ligne traditionnelle POLT pour en faire un moyen de déplacement agréable, rapide et fiable, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Afin qu’il connaisse nos positions argumentées sur la LGV, la CRI lui adresse aujourd’hui le livre intitulé « les riverains du chemin de fer fantôme » (Editions de la CRI, paru le 18 novembre 2016).

Pour la route, nous lui demandons notamment de revoir l’entrée nord de Limoges, expurgée du spectre de la LGV, afin de concevoir rapidement un aménagement rationnel de l’arrivée de la RN 520 (ancienne D 2000), qui recevra bientôt les 20 000 véhicules/jour de la RN 147 mise à 2x2 voies sur le petit tronçon de six Km arrivant au nord de Couzeix.

Pour l’aérien, nous lui ferons remarquer l’aberrante concurrence entre les deux aéroports du limousin.

NdR : Michel Delebarre: ancien maire de Dunkeque, sénateur du Nord est membre de la commission d'enquête du sénat sur la réalité des mesures de compensation des atteintes à la biodiversité engagées sur des grands projets d'infrastructures, intégrant les mesures d'anticipation, les études préalables, les conditions de réalisation et leur suivi