à PEYRAT DE BELLAC,

Salle du foyer du club bas,

la CRI (Coordination des Riverains et Impactés) organise une réunion d'information pour faire le point du projet LGV Limoges-Poitiers:

- le remembrement en cours en Haute-Vienne, pourquoi va-t-il impacter bien au delà des seuls terrains du tracé?

- l'état d'avancement du projet, après les déclarations du ministre des transports qui veut: ''construire une vision soutenable des transports en donnant la priorité aux transports du quotidien ''. La commission mobilité/SNIT mise en place en octobre, devra hiérarchiser, voire élaguer dans les 14 projets LGV(évalués à 260 milliards d'€) qui figuraient sans financement dans le SNIT voté précédemment . Le message est clair : toutes les lignes à grande vitesse ne se valent pas, il faudra abandonner certains projets. Lesquels  ? D'abord ceux qui n'ont pas débuté, ceux dont l'intérêt socio-économique n'est pas formellement établi. Bien sûr, ceux qui sont en route seront poursuivis.

Aujourd'hui en Haute-Vienne, contrairement à ce qui se passe dans la Vienne, le Conseil Régional a entrepris avec des fonds publics une campagne de pub sans précédent : affichage massif sur les panneaux 4X3, sur les abris-bus, sur les bus de la TCL, distribution de badges dans les rues par du personnel rémunéré par une société de Communication, flashmob dans la gare de Limoges, mise en place d’un site Internet, des pages entières dans le Populaire ou Info Magazine...

De son côté, La DREAL Limousin vient de sortir une étude ''Cap sur l’avenir des territoires limousins'' partant d'un fait ''la LGV existe et tout le développement de cette Région se fait autour d'une grande métropole Poitiers/Limoges'' .

En Haute-Vienne, contrairement à ce qui se passe dans la Vienne, le Préfet pousse pour que les commissions de remembrement soient mises en place et commencent immédiatement à travailler, dans chaque commune traversée par la LGV..

Mais quelle mouche a piqué nos ''élites'' haut-Viennoises ? C'est ce dont nous vous proposons de débattre ce jeudi 6 décembre à 20 h , Salle du foyer du club bas à Peyrat de Bellac.


avec la participation de Claude Peyronnet, Conseiller Général de Bellac
Venez nombreux, le débat n'en sera que plus riche !

Lundi 3 décembre

Si vous habitez Limoges ou y êtes passés ces derniers jours, la dernière offensive des pro-LGV Limoges-Poitiers ne vous aura pas échappé : affichage massif, distribution de badges dans les rues, flashmob dans la gare de Limoges et mise en place d’un site Internet. Mais qui paye tout ça ? Pour quel résultat ?

La réponse à la première question est le Conseil régional du Limousin et l’Union européenne via le Fonds européen de développement régional. Quant à la seconde question, elle laisse songeuse. En effet, quand on sait que les pro-LGV agitent depuis des années un sondage selon lequel plus de 70% des personnes concernées seraient favorables à cette ligne, quel est l’intérêt d’une telle campagne ? Qui cherche-t-on à convaincre ? Enfin, le site Internet, payé donc par des fonds publics, n’est accessible qu’aux seuls supporters de la LGV. Essayez de passer un commentaire défavorable, vous ne le verrez jamais publié !

À un moment où les budgets publics sont rognés de toute part, à un moment où le moindre euro disponible devrait être affecté à des priorités autrement plus urgentes, le Conseil régional a choisi de gaspiller nos deniers dans une opération de communication éhontée. Europe Écologie les Verts Limousin dénonce cette manoeuvre et appelle le Conseil régional à plus de réalisme dans le choix de ses dépenses. Notre parti rappelle son opposition à ce grand projet aussi inutile que Notre-Dame-des-Landes.

MARDI 27 NOVEMBRE 2012 | 09H05
Dans l'Indre, on veut le TGV depuis 1994, mais, pour l'instant, l'horizon est encore brumeux. Concernant la LGV Limoges Poitiers : les nouvelles opportunités doivent être prises en compte.

Le message de Matignon a été très clair : toutes les lignes à grande vitesse ne se valent pas. Si les élus de l’Indre veulent la LGV Centre, il est urgent d’agir.

Les premières décisions liées au volet transport du Grenelle (concernant les LGV) ont conduit […] à souscrire des engagements massifs, sans aucun contrôle dans la sélection des investissements et en dehors de la discipline budgétaire, dit la Cour des comptes, dans son audit intitulé La situation et les perspectives des finances publiques. En clair ? Le gouvernement devra rendre des arbitrages.
Le Premier ministre l'a donc annoncé, il faudra abandonner certains projets. Lesquels  ? D'abord, ceux qui n'ont pas débuté : sur 14 lignes prévues, pour un coût total de 260 milliards d'euros, trois ont vu le début des travaux, impossible donc d'y toucher. Ensuite ? Il suffit d'écouter les élus de l'Indre…

Que ce soit à Châteauroux, à Issoudun, à La Châtre ou au conseil général, ils sont tous d'accord : il faut faire la LGV Paris Orléans Clermont-Ferrand et abandonner la LGV Limoges-Poitiers, si chère à Bernadette Chirac. Tout d'abord, parce que la ligne Paris-Lyon doit être doublée de toute façon – elle arrivera à saturation, d'ici 2025, prévoit la loi Grenelle – ce que les élus du Berry ont bien compris. Ensuite, « parce que ça permettrait aux Limougeauds d'accéder beaucoup plus facilement à Lyon et à la Méditerranée », explique André Laignel, maire PS d'Issoudun, et donc, membre de la majorité au pouvoir. « Hélas, s'il suffisait d'appartenir à la majorité ! En tout cas, l'abandon du barreau Poitiers-Limoges permettrait aussi de prendre en compte, dans les études de Réseau ferré de France, le potentiel de voyageurs supplémentaires qui accéderaient au réseau à grande vitesse, par Châteauroux et la ligne Paris Orléans Limoges Toulouse (Polt). »

" On ne pourra pas tout faire mais l'équité territoriale doit primer "

L'hypothèse a également un avantage certain : elle favoriserait l'adoption du tracé ouest, celui que réclament les élus indriens, plutôt que le scénario médian (voir notre infographie). Et donc un raccordement de la Polt à la LGV, du côté… d'Issoudun. Problème, ce tracé rend le trajet Paris-Lyon plus long de 10 minutes, 1 h 55 contre 1 h 45.
Dans cette aventure, les Indriens peuvent compter sur des élus de la Creuse et du Cher, ravis de faire front pour peser sur le gouvernement. « La LGV Centre est stratégique, rappelle Nicolas Forissier, maire UMP de La Châtre. Ce projet donnera le TGV aux seuls départements qui ne l'ont pas. On ne pourra pas tout faire, mais l'équité territoriale doit primer. »
L'équité territoriale : un argument avancé par Rémy Pointereau, sénateur du Cher et président de l'Association Grand Centre, mardi dernier, lors des questions au gouvernement, pour connaître l'avancé des travaux de la commission présidée par le député Philippe Duron.
L'avis de cette commission chargée d'établir un diagnostic sur le projet de Schéma national des infrastructures de transport, sera déterminant dans l'arbitrage final, mais ne sera pas rendu avant février prochain. En attendant, les élus du Berry rédigent en ce moment un courrier en commun, en direction du président de la République.